Les Différentes thématiques que vous trouverez en faisant dérouler ce menu sont travaillées à des degrés d’avancement différents par les groupes de travail et sont également travaillées par les groupes locaux
Nous vous invitons donc à consulter chaque page dédiée en utilisant ce menu
Bonne lecture et bonne réflexion
Assemblée plénière du 15 février 2022
Ordre du jour de la plénière du 15 02 2022
présentation du groupe de travail sur la formation des prêtres
présentation du groupe de travail sur les périphéries
présentation du groupe de travail sur la prospective
Le mardi 15 février 2022, s’est tenue la deuxième assemblée plénière préparant la contribution de Promesses d’Eglise au Synode. Nous étions plus de 60 personnes connectées.
Toutes nos réunions et assemblées sont introduites par la prière officielle du Synode que nous vous invitons à relire.
Nous voici devant Toi, Esprit Saint ;
en Ton Nom, nous sommes réunis.
Toi notre seul conseiller, viens à nous,
demeure avec nous,
daigne habiter nos cœurs.
Enseigne-nous vers quel but nous orienter ;
montre nous comment nous devons marcher ensemble.
Nous qui sommes faibles et pécheurs,
ne permets pas que nous provoquions le désordre.
Fais-en sorte,
que l’ignorance ne nous entraîne pas sur une fausse route,
ni que la partialité influence nos actes.
Que nous trouvions en Toi notre unité,
sans nous éloigner du chemin de la vérité et de la justice,
en avançant ensemble vers la vie éternelle.
Nous te le demandons à Toi,
qui agit en tout temps et en tout lieu,
dans la communion du Père et du Fils,
pour les siècles des siècles,
Amen.
Ce 15 février2022, trois groupes de travail ont présenté leurs propositions sur trois thèmes :
- La formation des prêtres
Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici
- Les périphéries
Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici
- La prospective
Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici
Deux témoins commentent les travaux présentés par les trois groupes
Nadia :
« 7 mots clefs semblent converger et résumer l’expérience des trois groupes :
- Le groupe : Pour tous c’est la diversité qui en fait sa valeur… toujours veiller à ce que tout le monde soit représenté.
- La méthode : une interpellation extérieure, puis une définition, puis un enrichissement par des témoignages internes ou externes, une phase d’acceptation des difficultés pour aboutir à une proposition… sans omettre le plus important : le dialogue avec la foi.
- Les besoins : commun à chaque groupe. Besoin de plus de rencontre, + d’écoute,+ d’expérimentation et + d’évolution et aussi besoin de – de sérieux, – de complexité et – de concentration
- L’État d’esprit : une collaboration sans jugement, sans agressivité et sans tabou. Faire tenir ensemble respect et franchise.
- Les moyens : des témoignages, des partages d’expérience et de l’écoute avec ceux aussi qui ne sont pas dans l’Église… et du temps pour décanter.
- Le langage : pilier d’un dialogue pour se faire comprendre, pour rester accessible.
- Les propositions : des pistes ou des solutions suggérées pour concrétiser l’expérience.
4 sujets font débat :
- Attitude face aux changements : Sommes-nous prêts à nous laisser déplacer, sortir de nos habitudes ?
- Responsabilités des religieux, prêtres, évêques : Veut-on donner plus de responsabilité aux laïcs ?
- Paroisses, mouvements, associations : Quelle est leur place ?
- Prise de décisions : Qui et comment prendre les décisions suite au synode ? »
Emmanuel :
« 2 constats communs à toutes les présentations qui valident notre méthode :
- ce que nous partageons est une expérience synodale, transposable dans nos diocèses et dans nos paroisses (les bienfaits de l’écoute mutuelle, la reconnaissance du besoin des autres – en vrai -, des manières nouvelles de vivre la fraternité).
- Nous identifions les bonnes questions à poser.
2 débats à ouvrir si nous voulons être utilisés et ajustés :
- Comment trouver le bon équilibre entre fidélité et audace (Oser simplifier notre langage, Oser apprendre du monde, Partager les responsabilités).
- Ne pas confonde autorité et pouvoir. De quelle Église le monde a-t-il besoin aujourd’hui. »
Un temps spirituel pour conclure cette plénière
EVANGILE DU JOUR – MARC 8, 14-21
En ce temps-là, les disciples avaient oublié d’emporter des pains ; ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque. Or Jésus leur faisait cette recommandation : « Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! »
Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains. Jésus s’en rend compte et leur dit :
« Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ? Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! Vous ne vous rappelez pas ? Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? »
Ils lui répondirent : « Douze. »
– « Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles
en ramassant les morceaux ? »
Ils lui répondirent : « Sept. »
Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »
MÉDITATION
La question de Jésus à la fin de cet évangile est rude : « vous ne comprenez pas encore ? » Nous-mêmes, comme lecteurs, nous pouvons nous demander ce qu’il faut comprendre et nous pouvons partager la perplexité des disciples. Dans l’évangile de Matthieu, les disciples comprennent qu’il s’agit de l’enseignement des pharisiens, dans celui de Luc, de leur hypocrisie.
Dans la version que nous propose Marc, nous avons l’impression de nous trouver devant une énigme à résoudre : il faut réfléchir, chercher des indices, imaginer une solution : pourquoi Jésus parle-t-il du levain des pharisiens et des sadducéens ? et pourquoi les deux multiplications des pains devraient-elles être un indice pour résoudre cette énigme ?
Jésus ne nous donne pas la solution, il ne nous dispense pas de chercher. C’est même son objectif. Jésus nous invite aujourd’hui, comme les disciples, à réfléchir, profondément, sur le sens des événements que nous vivons : dans la Parole de Dieu et dans sa résonnance avec notre expérience, il y a un enseignement à tirer que nous ne retirons qu’au prix d’une vraie recherche personnelle.
CHANT : BIENHEUREUX QUI M’ÉCOUTE
Bienheureux qui m’écoute et se met à mon école,
Lui qui garde jour et nuit ma Parole.
Bienheureux qui me suit, bienheureux le vrai disciple,
Le Royaume des cieux est à lui.
1. Bienheureux tous les pauvres de cœur,
Le Royaume est à eux.
Bienheureux les humbles et les doux,
Car la terre est à eux.
2. Bienheureux sont les cœurs affligés,
Ils seront consolés,
Bienheureux vos yeux remplis de pleurs,
Ils seront essuyés.
>Rappel du calendrier
Autour de la remontée des groupes de travail
25 janvier de 18h30 à 21h00 (visio)
- 15 février de 18h30 à 21h00 (visio)
- 01 mars de 18h30 à 21h00 (visio)
Autour de la remontée des différentes organisations-membres
- 15 mars de 18h30 à 21h00 (visio)
- 29 mars de 18h30 à 21h00 (visio)
- 12 avril de 18h30 à 21h00 (visio)
Elaboration et validation de notre contribution au Synode
- 23 avril , toute la journée
- 10 mai de 18h30 à 21h30
Assemblée plénière du 25 janvier 2022
Orde du jour de la plénière du 25 01 2022
présentation du groupe de travail sur l’Ecclésiologie
présentation du groupe de travail sur la place des femmes
présentation du groupe de travail sur la synodalité
Le mardi 25 janvier 2022 s’est tenue la première plénière. En raison d’un contexte sanitaire qui nous oblige à organiser ces manifestations à distance, nous étions 70 personnes connectées.
Nos réunions sont toujours introduites par la prière officielle du Synode.
Nous voici devant Toi, Esprit Saint ;
en Ton Nom, nous sommes réunis.
Toi notre seul conseiller, viens à nous,
demeure avec nous,
daigne habiter nos cœurs.
Enseigne-nous vers quel but nous orienter ;
montre nous comment nous devons marcher ensemble.
Nous qui sommes faibles et pécheurs,
ne permets pas que nous provoquions le désordre.
Fais-en sorte,
que l’ignorance ne nous entraîne pas sur une fausse route,
ni que la partialité influence nos actes.
Que nous trouvions en Toi notre unité,
sans nous éloigner du chemin de la vérité et de la justice,
en avançant ensemble vers la vie éternelle.
Nous te le demandons à Toi,
qui agit en tout temps et en tout lieu,
dans la communion du Père et du Fils,
pour les siècles des siècles,
Amen.
Afin de rappeler ce qu’est une démarche synodale – et ce qu’elle n’est pas – furent cités les propos du pape François lors de sa rencontre avec les mouvements d’action catholique en janvier 2022. Retrouvez son discours en cliquant ici .
Ce 25 janvier 2022, trois groupes de travail ont présenté leurs propositions sur trois thèmes :
-
L’ecclésiologie
-
La place des femmes
-
La Synodalité
-
LE GROUPE ECCLÉSIOLOGIE
Constitué de 16 personnes issues de mondes et de mouvements différents, ce groupe de travail résume son expérience synodale en une phrase : avoir eu le sentiment d’être les bonnes personnes au bon endroit et ce malgré leur diversité. Les participants à ce groupe ont eu la conviction immédiate que leurs rencontres allaient susciter beaucoup d’enthousiasme et d’intérêt à voir notre Église bouger et qu’ils allaient aboutir, non sans travail et avec des méthodes, à un résultat commun, fruit d’une recherche bénéfique. Et ce n’est pas facile de dépasser ses convictions pour cheminer ensemble car il faut se dessaisir de soi pour se convertir à l’autre et au chemin du groupe.
Le groupe présente 5 propositions concrètes pour une Église plus synodale :
Proposition 1. Une réflexion renouvelée sur l’articulation entre la sainteté et la dimension pécheresse de l’Église. Conséquences concrètes dans la lutte contre les abus.
Proposition 2. Apport de la théologie œcuménique : un consensus différencié intra-catholique sur les questions liturgiques.
Proposition 3. Manifester la primauté de la grâce baptismale et la dimension de l’Église « Peuple de Dieu » dans la catéchèse et dans le discernement des ministères.
Proposition 4. Une ecclésiologie davantage centrée sur le Christ : céder sa place et donner la parole.
Proposition 5. Une « Église communauté » : favoriser les interactions entre paroisses, mouvements, communautés.
Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici
-
LE GROUPE SUR LA PLACE DES FEMMES
Constitué de 14 personnes, hommes et femmes, de 23 à 71 ans représentant 14 mouvements, ce groupe chemine depuis février 2021 sur le thème de la place de la femme dans l’Église. Les participants se sont nourris des expériences de chacun, de témoignages extérieurs, des éléments du parcours « Faire Église » de MAGIS pour étayer leur propre expérience. Fruits de ces réflexions enrichissantes et d’une écoute mutuelle, plusieurs débats ont été ouverts, sans pour autant aboutir à des solutions : sur la figure du prêtre, sur le lien entre pouvoir et sacerdoce et sur la gouvernance dans l’Église. Ce thème de la place de la femme dans l’Église nécessite d’être travaillé avec prudence et mesure pour laisser toute la place aux émotions qu’il suscite dans ce groupe et dans l’Église. Plusieurs chemins se dessinent aujourd’hui, et sont le terreau des prochaines sessions de travail.
Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici
-
LE GROUPE SUR LA SYNODALITÉ
Ce groupe, composé de 9/10 membres et accompagné de 2 théologiens, chemine depuis mars 2020. Leur expérience synodale s’est engagée par un temps d’écoute du groupe puis d’autres mouvements par le biais de questionnaires, s’est enrichie grâce aux suggestions faites lors de précédents échanges pour aboutir, lors de cette plénière, à la présentation de l’Arbre de la Synodalité.
Cet arbre est un outil, fruit d’une méthode éprouvée dans le groupe, créé pour tous, afin que chacun d’entre nous (dans nos familles, nos communautés, nos cercles personnels et professionnels), nous puissions expérimenter une démarche synodale et ainsi donner une place entière à toutes les personnes, particulièrement les plus fragiles et les moins instruites.
Ci-dessous, l’arbre de la Synodalité.
Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici
Télécharger la méthodologie de l’Arbre de la Synodalité cliquez ici
3 réactions – 3 témoins
Paul : « Beaucoup de matières très riches, mais ce que je retiens c’est l’enthousiasme et l’intérêt des participants pour les sujets qu’ils ont creusés ; une joie de les avoir approfondis en équipe avec des personnes de milieux et de sensibilités différentes. Il y a eu de véritables échanges et non des affrontements de certitude à certitude. Notre souci est donc de généraliser à toute l’Église cette écoute et ce dialogue. Le principal débat est surtout autour du statut des clercs. »
Amaury : « De la joie et de l’enthousiasme à cheminer ensemble. Mise en œuvre de méthodes pour rendre possible une parole bienveillante et réaliste. Une première convergence des trois prises de parole : l’écoute. On a entendu beaucoup de souffrance dans le groupe sur la place des femmes qui fait écho à la souffrance de celles et ceux qu’on n’entend pas dans l’Église. Peut-on s’autoriser à écouter les émotions dans l’Église ? Comment faire de la place et responsabiliser sans créer de frustration ? Une deuxième convergence : trouver des espaces de relecture et de conversation au sein de l’Église avec tous et notamment les vulnérables et les jeunes. Et dernière convergence : l’identité du prêtre et le rapport au sacré. Un étonnement : l’écologie n’a pas été évoquée comme démarche commune. »
Agnès : « On trouve dans ces trois présentations les 3 mots clés du synode : la communion, la participation et la mission. C’est à la mission de l’Église qu’il va nous falloir nous atteler. Des besoins importants : trouver des lieux d’écoute de la vie, recréer le lien autour de la parole de Jésus. »
Un temps spirituel pour conclure cette plénière
Dans la lettre au Peuple de Dieu qui nous a mis en route sur le long chemin de Promesses d’Église, le pape François écrit notamment : « il est nécessaire que chaque baptisé se sente engagé dans la transformation ecclésiale et sociale dont nous avons tant besoin ». A cette double invitation beaucoup de chrétiens essaient d’être fidèles. Par exemple, les participants à la rencontre annuelle des Semaines sociales de France qui étaient appelés à « oser rêver l’avenir, à prendre soin des Hommes et de la Terre » . Leurs rêves, construits sur des thèmes divers, sont ici partagés, égrenés comme des intentions de prière.
LA VILLE
« Je rêve d’une ville où nous n’ayons plus peur de nos voisins »
« Je rêve d’une ville permettant de loger tout le monde sans ségrégation »
LES RELATIONS ENTRE GENERATIONS
« Je rêve d’un accompagnement vers l’autonomie pour tous les âges »
« Je rêve d’une société où chacun se sente en interdépendance avec les autres, dans tous les lieux de vie (famille, travail, logement, quartiers, associations, Ehpad…) »
LES MODES DE VIE
« Je rêve d’une vie simple faite de liens »
« Je rêve de ralentir »
LA CITOYENNETE
« Je rêve que nous travaillions à la participation et à l’engagement de toutes les catégories de population »
« Je rêve d’un monde éveillé, audacieux, à l’écoute de l’autre, sans préjugé »
LE TRAVAIL
« Je rêve du bien-être au travail, sans harcèlement ni management par la peur »
« Je rêve que l’intégration des jeunes devienne le souci de tous »
LA SCIENCE
« Je rêve de participer par la science à un meilleur équilibre des richesses entre les populations de la terre ».
« Je rêve que nous puissions penser la complexité, mais aussi garder et transmettre l’émerveillement »
L’EGLISE
« Je rêve que l’Eglise soit un lieu offrant, à travers ses communautés variées, un accueil à celui qui est différent, qui souffre, qui conteste et qui crie. Pour ouvrir nos cœurs, sans craindre la contestation, la remise en question et parfois l’inaudible. »
« Je rêve une Eglise qui, à tous les niveaux de décision, dans les paroisses, les diocèses, les lieux d’Eglise, favorise la mixité entre laïcs et clercs, femmes et hommes »
De ces rêves partagés, Seigneur, fais pour chacun de nous une feuille de route, éclaire-nous, envoie sur nous Ton esprit de courage. Nous T’en prions
Extrait d’un fil rouge spirituel de Colette Nys Mazure
« La conscience du mal en nous, autour de nous, leste nos propos et nos actions (…) « Dans nos obscurités, allume le feu qui ne s’éteint jamais », chantent les moines, les jeunes et les moins jeunes dans l’église de Taizé. Ne sommes-nous pas frères et sœurs de ces disciples trainant la patte sur la route d’Emmaüs, espoirs déçus et toute espérance éteinte. Heureusement ! ils sont à deux pour cette épreuve, ce chemin de désillusion. Mais voici qu’un Autre les rejoint, s’enquiert de ce qui plombe leurs pas, écoute attentivement. Il cède à leur instance hospitalière : reste avec nous, le soir tombe. A ce besoin de se serrer les uns contre les autres autour d’une table, dans la clarté et la chaleur d’un gite afin d’opposer une résistance au ombres montantes.
(…) Comment souffler sur les braises, susciter les flammes qui nous éclaireront, nous réchaufferont nous et nos proches et même les lointains attirés irrésistiblement par le feu dans la nuit. Nous aussi, nous sommes à table avec cet envoyé, ce messager de lumière qui disparaîtra, nous laissant affranchis, libres d’aller le chemin sur lequel nous sommes appelés depuis l’aurore de notre vie. Comme eux nous repartons sur la route pour répandre la bonne nouvelle : « Il est ressuscité » .
NOTRE PERE
Dans nos obscurités https://0youtu.be/wpdA6QT4rtw
Entretien avec Maylis Fraslin, à la suite de la plénière
Entendre la voix des plus pauvres dans le processus synodal
Journée d’études / présentiel et distanciel (zoom) Jeudi 27/01 de 9h30 à 17h45
Dans le cadre de la préparation du synode sur la synodalité, cette journée proposera de réfléchir sur le « rêve missionnaire d’arriver à tous » (Evangelii Gaudium 31).
Des processus participatifs peuvent-ils permettre d’accomplir ce rêve ? En quoi l’écoute des plus pauvres peut-elle constituer une promesse pour toute l’Église ? Il conviendra aussi de s’interroger sur la manière dont des personnes en très grande pauvreté peuvent participer à un événement synodal, et sur les défi s à relever pour que leur voix puisse être entendue par toutes les composantes du Peuple de Dieu.
La journée permettra de se pencher sur ces questions et de les éclairer par les contributions d’intervenants diversement situés.
Avec
• Mgr Éric de MOULINS-BEAUFORT
archevêque de Reims, président de la CEF
• Nathalie BECQUART
sous-secrétaire du synode des évêques
• Christoph THEOBALD
Centre Sèvres-Facultés jésuites de Paris, commission théologique
du synode
• Étienne GRIEU
recteur du Centre Sèvres-Facultés jésuites de Paris
• Laure BLANCHON
Centre Sèvres-Facultés jésuites de Paris, Chaire Jean Rodhain
• Et d’autres intervenants
Tarif : 10 €
inscription avant le 26 janvier pour recevoir le lien zoom
ou : 35 bis rue de Sèvres
75006 Paris
01 44 39 56 14
www.centresevres.com
Je pense donc j’agis (RCF)
Au mois d’octobre, le pape François ouvrait un synode sur le thème : “Pour une Église synodale : communion, participation et mission“. C’est un événement majeur pour l’Eglise catholique car les fidèles du monde entier sont invités à s’exprimer dans le cadre de cette démarche.
Avec :
– Mgr Alexandre Joly, évêque auxiliaire du diocèse de Rennes
– Monique Baujard, théologienne, membre du collectif Promesses d’Eglise
Notre présence à Lourdes dans la presse
Vous pourrez trouver quelques échos dans la presse de notre présence à Lourdes.
D’autres vont certainement suivre.
Consultez avec profit notre revue de presse
Contribution de Promesses d’Eglise transmise aux évêques
Suite au rapport de la CIASE,
Constats et propositions de Promesses d’Eglise
Assemblée plénière des évêques de France, Lourdes, novembre 2021
Nous sommes une trentaine de présents de Promesses d’Eglise (PE). Voici notre prise de parole prévue ce matin, dans le temps de restitution des groupes de travail.
Vous le savez, Promesses d’Eglise (PE) réunit une quarantaine d’organisations diverses par leurs sensibilités, leurs spiritualités, leurs vocations, leurs pratiques, leurs gouvernances. Notre intuition commune était d’entrer résolument en conversation les uns avec les autres pour nous enrichir, pour participer à la transformation ecclésiale à laquelle nous appelle le pape François.
Depuis hier de nombreux membres de PE sont présents avec vous, certains sont là depuis le début de la semaine. Nous pouvons témoigner de ce qui a été vécu alors que nous avions des attentes fortes.
Une des choses qui nous marque le plus, c’est la présence, au cœur de nos échanges, des vulnérabilités : celles des victimes, des pauvres, de la terre, du Peuple de Dieu en général. Nous sommes convaincus que l’Eglise doit se définir à partir de ces fragilités. Les temps qui nous ont semblé les plus fructueux sont ceux durant lesquels nous avons eu l’occasion d’échanger, de nous confier les uns les autres quels que soient nos états de vie, nos responsabilités. Cette expérience de fraternité est un préalable indispensable à une vraie collaboration pour les temps à venir. Nous comprenons mieux votre charge épiscopale, notamment les responsabilités que vous endossez dans vos diocèses et en en collège.
Quelques frustrations demeurent encore : nous avons manqué de temps spécifiques pour travailler avec vous les évêques et aller plus en profondeur.
Manqué de temps pour un travail avec vous… mais aussi un travail entre nous, tous, les invités. Jusqu’à hier soir il nous a été difficile de nous rencontrer. L’expérience du “sensus fidei” demande plus de temps, des espaces d’écoute plus nombreux. Votre déclaration sur la responsabilité de l’institution ecclésiale a constitué hier une étape décisive et nous a réjoui. En tant que responsables d’organisations en Eglise, et considérant le nombre, les victimes d’abus commis par des laïcs, nous assumons nos propres responsabilités.
Pour continuer le chemin ensemble, dans le même esprit, nous proposons quelques pistes d’action pour les semaines, les mois, les années à venir.
Nous saluons le pas très significatif que constitue la reconnaissance de responsabilité de l’institution ecclésiale, de la dimension systémique des violences et du devoir de justice. Nous avons expérimenté très positivement l’échange direct avec vous sur la réception du rapport de la CIASE. Nous nous posons maintenant la question de la manière de réaliser le travail immense qui est devant vous, devant nous. Nous avons entendu que vous souhaitiez que nous apportions notre contribution à ce travail. Nous le ferons à la mesure de nos moyens humains et de nos compétences.
a. Vous allez sans doute lancer des groupes de travail spécialisés qui feront des recommandations aux assemblées plénières à venir. Nous souhaitons que
ces groupes soient ouverts le plus largement possible en faisant appel aux compétences et à l’expérience des différentes structures ecclésiales et, bien sûr, en associant les victimes.
b. Nous soulignons la nécessité d’un comité de suivi indépendant de la mise en œuvre des recommandations de la CIASE. La crédibilité de l’ensemble du
processus en dépend. L’institution ne peut pas être juge et partie.
c. Nous pensons que les travaux doivent aussi porter plus largement sur la prévention des abus sur toute personne et de toute nature
d. Tout cela doit s’inscrire dans une feuille de route assurant que les décisions urgentes seront prises rapidement et que le temps sera donné aux réformes en profondeur. Nous souhaitons une réunion de travail prochaine pour préparer avec vous cette feuille de route.
e. Nous pensons que tout ce travail peut constituer une importante expérience de synodalité pour l’Eglise qui est en France.
Le pape François convoque toute l’Eglise en synode. Dès aujourd’hui, nous appelons de nos vœux la réussite de ce synode. Cela signifie que dans l’ensemble de l’Eglise de France, dans les diocèses, dans toutes les paroisses et tous les mouvements, les catholiques doivent pouvoir participer à ce processus en se retrouvant et travaillant à partir du document préparatoire. Devant la crise de crédibilité actuelle, le suivi des recommandations de la CIASE et le Synode
créent les conditions favorables pour entrer dans une nouvelle manière de faire Eglise. Nous devons prendre l’habitude de travailler ensemble : certains parmi nous demandent la création d’une instance de travail qui se réunit régulièrement. D’autres proposent la tenue d’un Synode national. L’un n’est pas exclusif de l’autre. Cela permettrait de collaborer avec l’ensemble du collège épiscopal. Nos mouvements et associations ont une longue expérience dans leur domaine spécifique. Ils ont des méthodologies et des procédures qui méritent d’être partagées et intégrées à tous les niveaux de l’Eglise.
Associer Promesses d’Eglise à un tel défi aidera l’institution à retrouver sa crédibilité pour mieux témoigner de l’Evangile.