Journal de bord du groupe de travail « Écouter, dialoguer, annoncer »
11 janvier 2023
A cette première réunion, les membres du groupe se présentent et indiquent pourquoi ils ont choisi ce groupe de travail en particulier. Nous sommes nombreux, 17 mouvements ou associations : Action Catholique des Femmes (ACF), Associations Familiales Catholiques (AFC), Les Amis de La Vie, Chrétiens Divorcés Chemins d’Espérance, Communauté de l’Emmanuel, Communauté de Vie Chrétienne (CVX), la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC), Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens (EDC), Foi et Lumière, Fondacio, Fraternité Charles de Foucauld, Instituts Religieux et Solidarité Internationale (IRSI), Mouvement Chrétien des Retraités (MCR), Mouvement Rural de la Jeunesse Chrétienne (MRJC), Office Chrétien des Handicapés (OCH), Réseau Saint Laurent, Semaines Sociales de France (SSF).
Le groupe est animé par Dominique Quinio (SSF) et Monique Baujard (Les Amis de La Vie).
L’échange porte ensuite sur les trois verbes « écouter, dialoguer, annoncer » qui renvoient à la démarche synodale et aux premiers travaux de Promesses d’Église, avec notamment l’arbre de la Synodalité. Cette démarche apparaît comme la démarche même du Christ (cf. les Pèlerins d’Emmaüs). Voici quelques échos de cet échange :
ÉCOUTER
Qui écouter ? Les plus petits, les plus pauvres, les personnes porteuses d’un handicap, les plus éloignés, les plus déçus, les plus en colère. Mais, en même temps, ou en préalable, écouter la Parole de Dieu. Ecouter ce qui se vit dans le monde, pas seulement comme un danger, un défi, mais peut-être aussi comme une source.Écouter pour mieux accueillir
DIALOGUER
Comment et avec qui ? Dialoguer, en écoutant l’autre et en acceptant de se laisser déplacer, décentrer. C’est un apprentissage qui amène à « renoncer à certaines attitudes, habitudes ».
Le dialogue n’est pas une négociation. Avec qui ? Ceux qui à l’intérieur de l’Eglise ne pensent pas comme nous et avec l’extérieur, avec les autres confessions, les autres croyants, les indifférents, les incroyants… Ouvrons-nous à la diversité. Écouter et se laisser interroger, déplacer, par une parole venue d’ailleurs.
ANNONCER
Plusieurs mots sont évoqués : annoncer, témoigner, évangéliser, mission… Les deux premiers verbes de notre triptyque parlent des conditions qui rendent possible et féconde l’annonce. Là, nous sommes dans l’objectif, le but. Certains ont parlé d’annonce « explicite » : « L’Eglise doit apporter l’Evangile au monde, un monde qui efface Dieu ». D’autres l’envisagent autrement : « comment l’Evangile peut servir le monde », bâtir un monde plus humain, plus juste. Il nous faudra approfondir ce que veut dire explicite, aller plus loin dans la définition de notre mission. Montrer un autre visage d’Eglise. Annoncer, par quels mots, par quels actes ?
6 février 2023
Notre deuxième réunion est consacrée à l’écoute. A tour de rôle, chacun partage un texte de la Bible qu’il a choisi parce qu’il évoque l’écoute. Cela donne une belle moisson de textes diversifiés de l’Ancien et du Nouveau Testament. Ensuite, Christine Lamolinerie (DCC) qui est psychologue nous donne un éclairage professionnel sur l’écoute. Nous faisons un petit exercice. Chacun se remémore un moment où il estime avoir été vraiment écouté et décrit ensuite les sentiments que cela a provoqué en lui. Ensuite, le même exercice en se rappelant d’un moment où l’on n’a pas été écouté. C’est très éclairant, l’expérience d’avoir été vraiment écouté donne de nombreuses clés pour pouvoir nous-mêmes écouter vraiment les autres. Voici quelques extraits de l’intervention de Christine Lamolinerie : lire le texte complet
-
Dans l’écoute, nous sommes une personne d’une « culture » à l’écoute d’une personne d’une autre « culture ». Sacré défi, défi sacré. C’est l’expérience de l’altérité. L’écoute est le lieu sacré de l’altérité.
-
Pour écouter vraiment tout d’abord il faut se taire, faire silence, autour de soi et en soi et (…) être là à écouter juste écouter, sans objectifs ni idées préconçues.
-
Écouter vraiment c’est alors être une présence, être là, être disponible, ouvert à la rencontre
-
Écouter c’est établir une relation de confiance.
-
Écouter c’est laisser parler, sans interrompre, laisser dire ce qui se dit. Laisser parler c’est accepter d’être dérangé, bousculé, (…). C’est sortir d’une zone de confort sans répondre, argumenter, défendre un autre point de vue, mais juste écouter, vraiment.
-
Écouter c’est être à la bonne distance. C’est être ni trop près, où on risque d’être pris dans les émotions, ni trop loin, où on risque d’intellectualiser notre écoute.
-
Écouter à notre place, ce n’est pas chercher à excuser, à plaindre, à accuser, à défendre. C’est encore moins permettre de tout laisser dire. Écouter avec bienveillance mais sans complaisance.
-
Écouter enfin c’est relire les émotions qui nous ont traversées pour mieux entendre ce que nous avons écouté.
-
Une écoute vraie et juste est créatrice de vie. Écouter vraiment c’est être libre et rendre libre.
Écouter se décline sur plusieurs modalités : s’écouter soi-même, écouter une personne, écouter le monde, écouter l’Esprit.
8 mars 2023
Nous abordons lors de cette réunion la lecture des signes des temps à partir de l’article publié sur le site du CERAS . Nous adoptons pour cette séance la méthode de la conversation spirituelle. Dans un premier tour de table chacun exprime ce qu’il perçoit comme signes des temps et tous écoutent. La récolte est extrêmement riche et il est évident que nos perceptions et nous priorités divergent. Dans un deuxième tour, les participants sont invités à dire ce qui a retenu leur attention dans ce qu’ils ont entendu. Ce n’est que dans un troisième tour que le groupe essaye de faire sortir quelques points saillants de ce partage. Les voici :
Les constats : Soif de sens, quête de sens, chercheurs de sens ; solitudes ; quête d’espérance.
Des pistes :
- Apprivoiser nos différences, on ne peut faire l’économie de la rencontre. Travailler sur les peurs et leurs conséquences. Le dialogue doit être soigné au service de la paix.
-
On ne peut plus faire ce qu’on faisait avant, nous-mêmes devons changer. Faire différemment ; qu’est-ce qu’on fait déjà différemment ?
-
Lancer des impulsions, être créatifs, être crédibles.
-
Passer du côté des perdants, écouter la parole des plus fragiles.
-
Se réjouir des petites pousses, repérer des signes d’espérance, une espérance qui ne soit pas naïve. La question du courage pour penser l’avenir.
-
Apprendre les uns des autres. L’expérience de reconstruction vécue par les personnes divorcées, peut être transposée ailleurs, elle dit quelque chose du mystère pascal.
-
Accueillir la personne là où elle en est, ne pas la faire entrer dans une case, selon la pédagogie de Jésus, pas de récupération, un accueil autrement fécond. Faire avec l’autre, dont c’est peut-être le seul lien avec l’Église, « un bout de chemin ». « Une Église qui passe, qui laisse passer, sans retenir ».
- « Nous avons besoin de fécondité plus que d’efficacité. »
- « C’est aujourd’hui le temps favorable » (en référence au livre signé par des Xavières)
19 avril 2023
Lors de la réunion du mois de mars, il était apparu que les personnes cherchent souvent un accompagnement ou un soutien ponctuel. Elles cherchent à faire « un bout de chemin ensemble », quitte à évoluer ensuite vers d’autres lieux ou horizons. L’expression « faire un bout de chemin ensemble » a fait tilt. Elle semble bien en phase avec le processus synodal. Nous nous demandons si les mouvements et associations peuvent jouer un rôle particulier pour répondre aux besoins des chercheurs de sens qui ne se tournent pas vers les paroisses mais qui peuvent néanmoins être intéressés par le message chrétien. La DCC fait ainsi l’expérience que des jeunes, sans aucune éducation chrétienne, s’adressent à elle pour ses valeurs de solidarité internationale. La DCC se trouve alors de facto à assumer un rôle dans la première annonce de la foi, souvent au retour d’une expérience de volontariat.
Pour vérifier cette intuition, la réunion du mois d’avril a cherché à faire une cartographie des publics rencontrés par les différentes organisations, leur degré de proximité ou d’éloignement de l’Eglise institutionnelle et les besoins que ces personnes expriment. La conclusion est que nos organisations, déjà très diverses entre elles, regroupent à la fois des personnes très engagées en paroisse et des personnes beaucoup plus en marge de l’Église institutionnelle. Pour ces dernières, le mouvement ou l’association est souvent l’unique lien avec le message chrétien. Les besoins qui s’expriment peuvent se résumer ainsi :
-
Recherche d’un lieu fraternel dans un petit groupe qui permet la reconnaissance, le respect et la liberté de parole de chacun, autour d’un partage de la foi, de projets de solidarité ou de sujets d’actualité.
-
Recherche d’un simple compagnonnage humain, un bout de chemin (d’Emmaüs ?) à parcourir ensemble, mais sans vouloir être embrigadé, sans engagement, sans devoir assumer un enseignement qui parait trop lourd ou des positions controversées.
-
Pour certains, envie de redécouvrir les Ecritures.
-
Volonté de savoir où l’on met les pieds, de pouvoir identifier la proposition, de pouvoir faire confiance (devant la multiplicité des offres et les risques d’emprise et de dérives sectaires).
Un risque a été signalé :
-
Une fois que les personnes se trouvent bien dans un petit groupe, celui-ci a tendance à se fermer, à ne plus être capable d’accueillir des nouveaux venus, à verser dans le communautarisme.
16 mai 2023
Après une première communication de l’état de l’avancement de notre réflexion au Comité de pilotage de Promesses d’Église, celui-ci a demandé à tous les groupes de travail de préparer un « état des lieux » pour le plénière du 6 juin 2023. La réunion est donc largement consacrée à la discussion d’un document préparatoire. La partie qui résume la réflexion menée jusqu’ici est adoptée sans problème, ce sont les pistes de travail pour la suite qui nourrissent le débat. Dans une des réunions avait émergé l’idée de faire un logo pour mieux faire connaître toutes les associations et mouvements acceptant d’accueillir des « chercheurs de sens » sans condition, juste pour faire « un bout de chemin ensemble ». L’idée semble complexe à mettre en application et soulève diverses objections. La discussion a permis de pointer le déficit de communication de Promesses d’Église et, de façon générale, le manque de visibilité de tous les mouvements et associations dont la richesse et la diversité sont très largement ignorées dans le grand public. Enfin, à la demande des AFC, le groupe s’est à nouveau penché sur l’annonce. Le terme revêt visiblement des réalités différentes selon les participants. Une présentation du travail en cours et des pistes d’avenir est mise au point.
13 juin 2023
Lors de cette réunion, le groupe a discuté à la fois de la présentation de son travail à la plénière du 6 juin et des réactions recueillies à cette occasion. Certains membres du groupe n’avaient pas pu assister aux dernières réunions et cela a été l’occasion de remettre tout le monde au même niveau d’information. Le groupe confirme la première intuition, à savoir que l’accueil fraternel et l’accompagnement sur mesure (« faire un bout de chemin ensemble ») semblent aujourd’hui les premières étapes de l’annonce de l’Évangile. Il souhaite approfondir pendant l’année qui vient cette question selon trois axes :
-
Comment et pourquoi les petites fraternités et les tiers lieux apparaissent aujourd’hui comme des lieux d’annonce privilégiés ? Des apports théologiques seront sollicités, notamment pour faire connaître les travaux de Joseph Moingt s.j. et celui plus récent de l’EcclesiaLab dirigé par Arnaud Join-Lambert, qui analyse l’émergence de nouvelles initiatives dans l’Église en France, Belgique, Luxembourg, Suisse et Canada francophone.
-
Comment chacune de nos organisations membres annonce-t-elle l’Évangile ? Ici des témoignages différents sont attendus. Les EDC ont déjà proposé celui de Philippe Royer, leur ancien président. L’IRSI propose le témoignage d’un agriculteur. Nous veillerons à recueillir des expériences diversifiées.
-
Quel rôle jouent la perception de l’Église et les points difficiles de la doctrine dans l’annonce ? Entre les scandales des abus et certains points de la doctrine difficiles à faire comprendre, il arrive que des personnes aient une image dégradée de l’Eglise qui les empêche de s’intéresser à l’Evangile. Comment gérer cette tension ? Ce troisième axe sera rediscuté à la rentrée, sa définition est provisoire. C’est une question délicate qui risque de faire apparaître nos divergences. Mais cela pourrait être l’occasion d’ouvrir un vrai dialogue de fond entre nous.
20 septembre 2023
Après la coupure de l’été, cette réunion de rentrée était destinée à préciser les axes de travail pour l’année à venir, déjà présentés à la dernière plénière d’avant l’été et qui seront à nouveau soumis à la plénière du 6 octobre 2023 pour validation. Nous apprenons à regret le départ des EDC. Cette année, l’accent sera mis sur le troisième terme (annoncer), mais la réflexion s’appuie sur la nécessité de l’écoute et du dialogue. L’annonce ne peut s’en dispenser. Concernant les trois axes de travail :
Pourquoi les petites fraternités, les tiers lieux, apparaissent comme des lieux d’annonce privilégiés ? Dans les questions soulevées au cours de notre débat, s’est posée celle de la paroisse, lieu d’annonce, bien sûr, y compris vers des populations assez éloignées (préparation au mariage, funérailles etc.) Il ne s’agit pas d’exclure la paroisse mais de constater que les tiers lieux sont des sas, des lieux de transition quand la paroisse peut faire peur. Et de réfléchir à une meilleure articulation. Quels sont, au fond, les « lieux d’Eglise » ? A l’occasion d’un échange sur l’augmentation du nombre de catéchumènes, il a été noté que certains étaient passés par un lieu de transition et l’on s’est interrogé sur leur accompagnement, dans les paroisses, une fois le baptême reçu.
Comment chacun de nos mouvements annonce-t-il l’Evangile ? Partir de témoignages concrets de personnes touchées par cette annonce. La question s’est posée de donner des exemples positifs, mais des situations d’échec peuvent également aider à la réflexion. Certains de nos mouvements pourraient proposer des témoignages d’une dizaine de minutes. Le recueil de ces témoignages pourra donner corps au compte-rendu en fin d’année.
Autre question soulevée dans le débat : ne pas se contenter du comment mais approfondir le contenu de cette annonce que nous faisons dans nos mouvements. Qu’annonçons-nous ? Et dans quel but ? Pour convertir ? Pour amener aux sacrements ? Pour « ramener à l’Eglise » ?
Le troisième point veut s’interroger les freins à l’annonce que pourraient être la crise des abus ou certains points de la doctrine. Ce point n’a pas été vraiment débattu. Il semble que tout au long du travail sur les deux premiers axes, ces freins apparaitront. Pour le groupe, il semble que cet axe de travail reste important à traiter. Suite aux discussions, la rédaction des axes de travail à faire valider par la plénière est légèrement modifiée ainsi :
-
Comment et pourquoi les petites fraternités et les tiers lieux apparaissent aujourd’hui comme des lieux d’annonce privilégiés ? Il ne s’agit pas d’exclure les paroisses mais les mouvements et associations peuvent être des lieux de transition, plus accessibles pour ceux qui sont loin de l’Église. Des apports théologiques seront sollicités et, dans la mesure du possible, le groupe souhaite organiser un travail commun avec l’EcclesiaLab dirigé par Arnaud Join-Lambert, qui analyse l’émergence de nouvelles initiatives dans l’Eglise en France, Belgique, Luxembourg, Suisse et Canada francophone (cartographie accessible sur www.ecclesialab.org).
-
Comment chacune de nos organisations membres annonce-t-elle l’Évangile ? Ici des témoignages diversifiés sont attendus. Il serait intéressant d’avoir des expériences positives mais aussi la relecture d’échecs. Il ne s’agit pas seulement d’aborder la manière d’annoncer mais aussi le contenu du message que nos organisations véhiculent.
-
Quel rôle jouent la perception de l’Église et les points difficiles de la doctrine dans l’annonce ? Entre les scandales des abus et certains points de la doctrine difficiles à faire comprendre, il arrive que des personnes aient une image dégradée de l’Eglise qui les empêche de s’intéresser à l’Évangile. Ces freins à l’annonce devraient apparaître dans les deux axes précédents. La méthode de travail pour cet axe sera déterminée en fonction de ce qui va remonter. C’est pour le moment davantage un point d’attention, que les membres du groupe souhaitent inclure dans la réflexion.
16 octobre 2023
La présentation des axes de travail du groupe 4 à la plénière de Promesses d’Église du 6 octobre a été globalement bien reçue mais a soulevé de nombreuses critiques de la part des AFC, pourtant membre du groupe 4. Une mise au point s’impose donc pour qu’il y ait un véritable consensus autour des objectifs. Deux questions méritent d’être approfondies : l’articulation de notre action avec les paroisses et la nécessité de faire preuve de créativité pour l’annonce de la foi dans une société qui évolue rapidement.
-
Concernant les paroisses, il est rappelé qu’elles ne sont pas exclues de notre réflexion mais que PE a pris, dès le départ, le parti de partir des expériences de ses membres pour voir comment celles-ci pourraient aider l’Église au sens plus large à se reformer. C’est pour cela que nous sommes passés l’année dernière par une lecture des signes des temps et un partage d’expérience de nos différentes organisations qui rencontrent des publics très divers. De ce partage a émergé l’idée que les personnes, qui s’adressent à nos associations, sont avant tout à la recherche d’un lieu de fraternité et souhaitent « faire un bout de chemin ensemble », sans forcément s’engager davantage. Pour un ensemble de raisons, il n’est pas toujours facile pour les paroisses d’assurer aujourd’hui cette proximité (cf. point 3.1 de la synthèse nationale pour le synode). Les diocèses recouvrent par ailleurs des réalités ecclésiales très diverses. Les mouvements et associations sont parfois plus aptes à toucher certaines populations marginales qui se trouvent en Église, au seuil de celle-ci, ou même en-dehors. Il s’en suit un échange sur la façon dont chaque organisation est en lien avec l’Église territoriale. Ce lien s’avère vital pour certains et inexistant pour d’autres. Il est parfois difficile et certains soulignent qu’il implique une bonne volonté des deux côtés. En conclusion, le groupe :
-
accepte de partir des expériences des organisations membres de PE ;
-
garde le souci d’une bonne articulation avec les autres composantes de l’Église ;
-
décide qu’à la prochaine rencontre chacun dira ce que son association entend par « le lien à l’Église » (pour rappel, la Charte de PE parle de « prendre une part active à la vie et la mission de l’Église catholique »).
-
-
Concernant le besoin d’innover nos pratiques dans un monde qui change, nous cherchons à lire les « signes des temps » qui peuvent se manifester dans nos lieux variés. Certaines associations témoignent qu’elles permettent à des personnes de vivre une expérience d’Église ailleurs et autrement. Ainsi le Réseau Saint Laurent, accueille pour des partages bibliques des personnes en situation de grande pauvreté et qui peinent souvent à trouver leur place dans une paroisse. C’est aussi le cas de Chrétiens Divorcés Chemins d’Espérance qui accueille des personnes divorcées avec des profils très différents : beaucoup de colère contre l’Église pour certains, un fort sentiment de culpabilité et de honte pour d’autres, un sentiment douloureux d’exclusion alors que la foi reste vive, un abandon de l’Église pour ceux qui se sentent rejetés… La relecture de vie et les échanges en groupe à la lumière de l’Évangile transforment visiblement les vies et les visages. Dans un autre domaine, la DCC accueille des jeunes intéressés par le volontariat de solidarité internationale, certains croyants d’autres pas. Il arrive que l’expérience du volontariat éveille chez un jeune le désir de mieux connaître la foi chrétienne et qu’il demande le baptême. Autant d’exemples où ces organisations ne font pas concurrence aux paroisses mais permettent par des approches diversifiées à des personnes de découvrir ou de rester en contact avec l’Évangile. Il est à noter que les diocèses eux-mêmes prennent des initiatives pour créer des tiers-lieux (maisons des familles, habitat partagé, etc.). Les AFC signalent le danger pour les associations de se replier sur elles-mêmes jusqu’à devenir des sectes. Bien évidemment les dérives sont toujours possibles, même au sein de l’Église, comme l’a bien montré le rapport de la CIASE.
Dans ce monde qui change et qui a un grand besoin d’hospitalité, de fraternité, comment être cette Église « en sortie » qui fait preuve de créativité, d’inventivité pour aller à la rencontre de tous ? Un consensus est dégagé pour travailler cette question.
Dans un second temps, le groupe écoute l’intervention de Pascale Morinière, présidente des AFC (Associations Familiales Catholiques), qui a été invitée à présenter ce que son organisation entend par « l’annonce de l’Évangile ». Les AFC se réfèrent à la doctrine sociale de l’Église. La famille est « communauté de vie et d’amour fondée sur le mariage entre un homme et une femme, ouverte à la vie, éducatrice de ses membres et cellule fondamentale de la société ». L’association a des activités et contacts multiples, y compris dans le monde politique. Pascale témoigne de la difficulté de défendre une certaine conception de la dignité humaine dans un contexte où Dieu est absent et insiste sur la nécessité de pouvoir parler de la source de notre foi. Les AFC estiment ne pas avoir de mission pastorale mais promeuvent un style de vie qui forme un terreau pour la foi chrétienne.
A la suite de cette présentation, une discussion s’installe. Au-delà de la question de savoir pourquoi les AFC n’offrent pas toujours une image accueillante, notamment à tous les couples qui vivent hors mariage, c’est le caractère explicite ou implicite de l’annonce qui retient l’attention. Quel est le contenu de cette annonce de la foi ? Est-ce que l’annonce de la foi se limite à l’annonce du kérygme ou s’agit-il avant tout d’une façon d’être, d’un témoignage de vie ? Comment laisser la place aux plus petits dans cette annonce ? On constate qu’il y a bien des façons différentes d’annoncer. L’Évangile reste pour beaucoup une entrée privilégiée.
Pour la prochaine fois, chaque association est sollicitée pour répondre à deux questions :
1 – Comment définissez-vous les liens de votre association avec l’Église ?
2- Qu’est-ce que l’annonce pour votre association ? Que mettez-vous sous ces mots ?
15 novembre 2023
La réunion débute par le témoignage de la DCC. Un témoignage d’abord de la mission de la DCC et de la façon dont elle vit l’annonce. La Délégation Catholique pour la Coopération (DCC) est le service de volontariat international de la Conférence des évêques. L’annonce se concrétise dans l’action à travers de multiples projets de développement. La DCC ne porte pas de projets elle-même : elle répond aux demandes de ses partenaires du Sud. Pour chaque projet validé, la DCC organise le recrutement, la formation, et la préparation à l’envoi des volontaires pour une période de 3 mois à 2 ans. Elle voit le volontariat comme une expérience spirituelle et accueille toute personne, indépendamment de sa foi. La préparation comporte un volet spirituel, basé sur la foi chrétienne.
Un témoignage ensuite d’une jeune femme qui, au cours de son volontariat au Liban, a choisi de se faire baptiser dans l’Église grec-melkite. Elle était en recherche depuis plusieurs années et estime que la DCC a joué un rôle crucial dans son évolution : « En effet, son message et ses valeurs ont pour moi une portée universelle, qui peuvent être entendus par tous. En tout cas, j’ai été touchée par leur bienveillance et je me suis dit que j’y avais tout autant ma place qu’une autre personne, même si je n’avais pas reçu d’éducation religieuse ou que j’étais issue de l’immigration. Aussi, je suis devenue bénévole à mon retour et j’aime beaucoup participer à des sessions Choisir, et récemment à un stage Partir, afin de pouvoir partager mon expérience et former de futurs volontaires. »
Après un échange sur ces témoignages, les participants ont évoqué à tour de rôle leur façon de concevoir l’annonce et leurs liens avec l’Église territoriale. Le résultat est une belle diversité.
12 décembre 2023
Le groupe est d’accord pour s’intéresser au travail d’Ecclesia Lab (groupe de recherche alliant travail universitaire et travail de terrain en Europe francophone et au Quebec) qui donne un coup de projecteur sur de petites réalités ecclésiales, pleines de vitalité et mal connues. Il prend connaissance du vademecum du Synode devant mener à la session d’octobre 2024. Celui-ci propose de mettre l’accent sur ceux qui ont un apport particulier, qui ont l’expérience d’une Église synodale en mission, alliant co-responsabilité et différences. D’où l’intérêt de ce que nous vivons dans Promesses d’Église, entre mouvements différents qui ont l’expérience d’une responsabilité partagée entre laïcs et clercs, femmes et hommes, d’une gouvernance plus horizontale. Promesses d’Église serait-il aux avant-postes de cette transformation souhaitée par le pape ?
Le débat, une fois encore, s’est porté sur les liens avec les paroisses dans lesquels certains ne se sentent pas accueillis, même si les choses peuvent être différentes d’une communauté à l’autre, notamment selon la taille des paroisses, ou leur engagement vers les quartiers environnants. Une fois encore, le groupe rappelle qu’il ne s’agit pas d’opposer les deux réalités, mais que nos mouvements peuvent être mieux armés pour aller aux périphéries, vers les plus pauvres ou les plus éloignés, pour accueillir ceux qui veulent faire un « bout de chemin », être des relais vers le Christ, vers la foi (mais pas toujours). Dans nos organisations, nous nous sentons acteurs, et pas seulement spectateurs.
Une question se pose alors sur la vie sacramentelle, comment faire le lien ? Comment est-elle présente au sein de nos organisations, comment dans ces tiers-lieux conjuguer la fraternité et la vie sacramentelle ? Est ainsi racontée l’expérience d’une rencontre du Mouvement chrétien des retraités où l’on n’avait pas ressenti la nécessité d’une célébration, mais s’était exprimée une action de grâce pour cette occasion de vivre la fraternité. Ce mot de fraternité est celui qui revient le plus souvent dans les propos de chacun des membres du groupe, en se référant au Christ et à l’Évangile. Nous avons « vocation à relier »
La discussion porte ensuite sur la façon de rendre compte de nos travaux. Comment présenter ces relais, ces passerelles, ces « bouts de chemin » que nous représentons ? Trois témoignages en vidéo : MRJC, Chrétiens divorcés chemins d’espérance, réseau saint Laurent ? Et un texte résumant ce que nous avons appris ensemble ? Ce que nous sommes et voulons être, comment les personnes sont venues vers nous, ce qui marche, ce qui ne marche pas, comment accueillir ceux qui ne trouvent pas leur place dans l’Église, quel chemin éventuel vers les sacrements… Avec une conviction : élargir la palette des lieux où rencontrer le Christ.
17 janvier 2024
Deux nouveaux membres nous rejoignent : Efesia et Aux Captifs la Libération. Nous avons regardé ensemble l’une des trois vidéos proposées par le Réseau Saint Laurent sur le thème : Ne détourne ton visage d’aucun pauvre :
– Tu verras l’Église : https://youtu.be/i6RP2uQIAEQ
– Tu verras le Christ : https://youtu.be/MbnjII3rIxE
– Tu verras l’amour : https://youtu.be/qUg4xlTke0o
Ce sont des témoignages très forts de personnes cabossées par la vie et qui trouvent dans les petits groupes qui les accueillent, écoute et fraternité ce qui leur permet de reprendre confiance en elles-mêmes, y compris pour oser se mettre au premier rang d’une célébration eucharistique… Nous avons eu un long échange sur ce que nous avions vu et entendu. Le réseau Saint Laurent est vraiment présent aux périphéries. « Il faut se décentrer pour retrouver le centre ».
Notre capacité d’accueil est questionnée par de tels témoignages. Il y a nécessité d’une intermédiation pour permettre aux personnes de « réintégrer » des communautés plus grandes. La demande est la même souvent pour des personnes en situation de handicap. Des mouvements spécialisés et compétents (Foi et Lumière, OCH) jouent ce rôle de médiateurs, expérimentant un accueil interpersonnel, attentif et joyeux, des propositions « sur mesure » ajustées aux personnes avec chaleur et bienveillance. Une nouvelle fois, est mis en lumière le difficile accès aux sacrements pour certains, en raison des exigences de l’Église.
Pour le deuxième temps du synode, le texte romain insiste sur les compétences et les expertises des laïcs et la nécessité de les recenser et les mettre en valeur. « Un maillage à inventer ». Il faut travailler sur l’articulation des différents charismes.
Un échange – douloureux pour certains d’entre nous – s’est déroulé, reprenant des expressions déjà entendues. Les AFC reprochent au groupe d’être trop critique envers l’institution et les paroisses, notamment, de ne pas mettre en avant les choses qui vont bien. Mais d’autres voix font entendre les souffrances de ceux qui ne trouvent pas leur place dans l’Église et voudraient pourtant en être pleinement membres, parce que « ce qui nous rassemble c’est le message du Christ », message de paix et de fraternité. « L’Église est comme le monde, elle n’a pas trouvé tous les chemins de la fraternité et de la paix ».
13 mars 2024
Nous avons d’abord vu le témoignage de Chrétiens Divorcés Chemins d’Espérance (CDCE) sous forme de 2 vidéos :
Présentation de CDCE : https://youtu.be/2MyA3cyzN_I?si=blNeDqK5eJV_BYSS
Accompagner, discerner, intégrer : https://www.youtube.com/watch?v=4QyBUdlqpRE&t=74s
Amoris Laetitia a amorcé un virage qui permet de passer de l’échec à la miséricorde, à l’accueil et enfin au relèvement en Église. Dans nos échanges qui suivent, nous sommes touchés par ce chemin de discernement qui permet la réintégration communautaire, ecclésiale. Faire connaître et faire vivre ce « relèvement », traversée vers la vie, traversée de la Croix vers la résurrection qui est au cœur de l’Évangile, c’est le rôle de l’Eglise à la suite du Christ. Il nous semble qu’il y a encore trop de résistance dans l’Église et que ce parcours est trop peu connu. Est-ce que ça pourrait être un rôle de Promesses d’Église de le mettre en avant ?
Nous avons ensuite échangé autour des documents envoyés pour la plénière des 15 et 16 mars qui aura pour objet de débattre de la contribution de Promesses d’Eglise à la deuxième phase du synode universel. Quelques observations attrapées au vol :
La question de la formation des laïcs et des clercs parait indispensable pour faire « avec » et non pas « pour ». Il manque l’Église en rural. Pourrait-on imaginer des outils d’évaluation de la synodalité dans les paroisses et les diocèses. Comment embarquer les évêques réticents ? Comment aller vers les jeunes ? Pour partager nos expériences entre mouvements et paroisses il faut que chacun fasse un pas vers l’autre. Les théologiens doivent se mettre au travail pour se rapprocher de la base.
Nous insistons sur la notion de communauté pour faire Église, les communautés pourraient survivre aux paroisses notamment auprès des personnes isolées ou des jeunes en rural. Et il y a une expérience de communauté dans nos mouvements. C’est par les petites communautés que l’Église va subsister. Il nous parait intéressant de passer par l’histoire pour comprendre les évolutions depuis les années 50. Que s’est-il passé pour que les communautés paroissiales se soient refermées autour du prêtre et non l’inverse ? Nous sommes envoyés en mission dans le monde d’aujourd’hui à travers nos mouvements. Il faut permettre aux personnes de se réunir autour de la Parole de Dieu pour se l’approprier, s’en nourrir ensemble aujourd’hui, et ne plus recevoir un enseignement d’en haut. C’est ce qui fait une communauté. Il faut aussi des lieux de relecture pour comprendre ce qu’on vit à partir de la vie communautaire. Le risque d’abus spirituel dans un accompagnement individuel est toujours là.
L’Église territoriale est un repère et loin de nous l’idée de la malmener, mais des personnes ont besoin d’être relevées et cela incombe à chaque chrétien.
10 avril 2024
Nous apprenons que les AFC quittent Promesses d’Église. Nous le regrettons, nous avons eu l’impression d’avoir fait beaucoup d’efforts pour écouter leur position différente. Plusieurs d’entre nous ont été choqué par leur refus d’entendre la souffrance de personnes qui peinent à trouver leur place dans l’Église. Il nous semble que la transformation de l’Église passe par une critique constructive de son fonctionnement actuel.
Nous écoutons le témoignage du MRJC. Chacun est invité à visionner la vidéo :
https://www.mrjc.org/vie-chretienne-et-spirituelle/
Le mouvement s’adresse aux jeunes du milieu rural, des périphéries, qui sont accueillies là où ils en sont de leur chemin humain et spirituel, la confession de foi explicite n’est pas le préalable à l’appartenance au mouvement. Faisant partie de l’Action catholique, le MRJC est porteur d’Évangile en étant attentif à rejoindre la personne dans ses doutes et ses questionnements et de lui permettre de les partager. Dans cette coopération au nom de la foi en Christ, la célébration et la prière sont présentes mais sous des modalités accessibles et adaptées, l’échange autour de la Parole de Dieu est également présent. Le temps long permet d’être témoins du chemin humain, spirituel voire religieux des jeunes, de leur ouverture progressive à la question de la spiritualité. Parmi les engagements dans la société civile, le MRJC bataille contre les modalités du SNU et a été co-organisateur d’une pride. La façon de vivre la mission d’annonce du MRJC le met fréquemment en décalage voire en conflit ouvert avec l’Église institutionnelle qui remet en cause le C de MRJC. Pour l’Église, « nous ne sommes pas assez chrétiens ; quant à la société civile « nous sommes trop chrétiens ». Cela entraîne une difficulté d’obtenir des subventions des collectivités locales alors que plusieurs diocèses retirent leur soutien financier.
Au cours de l’échange des questions qui depuis deux ans traversent nos réunions reviennent:
Qu’est-ce qu’être chrétien aujourd’hui ? Qu’est-ce que l’Église ? Où est l’Église ? L’Église peut être partout. Quel est le rôle de l’Église institutionnelle : contrôler, soutenir, énoncer des normes, reconnaitre des manières de faire « autre » ? Où est comment se joue l’incarnation aujourd’hui si ce n’est dans la pâte humaine ? Quelle reconnaissance des signes de temps de notre société et quel impact sur les modalités dans la diversité de l’annonce ?
La paroisse est une réalité mais pas la seule. Tout en affirmant que le lieu paroissial reste essentiel pour la célébration sacramentelle et l’annonce, si nous croyons que les mouvements sont aussi l’Église, ne revient-il pas à l’Église institutionnelle de reconnaître les modalités de l’annonce spécifique et propre à chaque mouvement ?
Qu’est qu’être un mouvement d’Église aujourd’hui ? Quels sont les devoirs de l’Église institutionnelle et quels sont les devoirs des chrétiens dans un monde en mutation ? Qu’est ce qui est à sauver, le cadre ou l’Évangile ? Aller là où sont les jeunes, n’est-ce-pas cela l’évangélisation ? L’Église doit rejoindre et soutenir les jeunes là où ils sont. Oui, le tissu rural n’est plus le même qu’il y a 50 ans, mais le MRJC doit rester fidèle à sa mission de soutien, de formation, d’annonciateur avec des mots et des formes qui soient compréhensibles pour les jeunes. Non, ils ne rejoindront pas tous les bancs des églises, mais est-ce la mission du MRJC? Les désaccords de certains évêques face au MRJC révèlent une tiédeur face aux signes des temps, aux attentes et aux peurs qui paralysent.
On revient à ce qui nous rassemble, les signes des temps. Incarner la Parole de Dieu par la formation de petits groupes. Le défi ? Tendre une main vers le monde et garder une main tendue vers de Christ. Il est important de se regrouper.
Question : Quel soutien PE peut apporter au MRJC ?
15 mai 2024
La réunion devait permettre d’affiner le texte proposé par les animateurs du groupe, texte devant présenter au Copil puis à l’assemblée plénière le travail du groupe 4, pour que soient envisagées les suites de ses réflexions. Il s’agissait aussi de choisir les extraits de vidéos qui pourraient accompagner ce texte.
On a d’abord rappelé l’importance de ce groupe, et de Promesses d’Église plus largement, comme lieu d’échanges entre mouvements et qu’il fallait pérenniser de telles instances de dialogue entre mouvements. En précisant que ce qui compte, c’est la rencontre des personnes et pas seulement le débat d’idées.
Un long échange a ensuite porté sur les deux mouvements qui ont quitté le groupe en quittant PE : les EDC et les AFC, pour des raisons très différentes. Le départ des AFC a été vécu douloureusement. Pour Promesses d’Église, il importe de s’interroger sur ces départs qui illustrent son positionnement difficile : notre Église est plurielle, des sensibilités s’opposent, comment rester en dialogue malgré ces différences ? C’est une expérience humaine incroyable, mais « cheminer ensemble dans la diversité, ce n’est pas si facile ». « Ce qui est en jeu, c’est la synodalité ! »
En ayant reconnu l’importance de ces lieux d’accueil et de fraternité qui permettent à certains de faire un bout de chemin avec nous et de rencontrer le Christ, en rappelant que ces divers lieux (dont les paroisses), ces différents visages de l’Église se complètent, il est essentiel de s’appuyer sur les charismes de chacun de ces lieux, d’en faire le recensement pour les mettre au service de tous.
8 octobre 2024
Une dernière réunion a permis de valider le montage vidéo qui sera présenté à la plénière de Promesses d’Église le 16 novembre et de se mettre d’accord sur le texte d’accompagnement.
La vidéo, avec les témoignages du MRJC, des Chrétiens divorcés Chemins d’espérance, la DCC et le Réseau Saint Laurent, vient illustrer la façon dont les mouvements et associations permettent à nos contemporains de « faire un bout de chemin ensemble » et élargissent ainsi la palette des lieux où il est possible de rencontrer le Christ.